lundi 3 mai 2010

Neon Indian - Psychic Chasms (2009)


Tracklist : :

1. (AM)
2. Deadbeat Summer
3. Laughing Gas
4. Terminally Chill
5. (If I knew, I’d tell you)
6. 6669 (i dont know if you know)
7. Should have taken acid with you
8. Mind, Drips
9. Psychic Chasms
10. Local Joke
11. Ephemeral Artery
12. 7000 (reprise)

Date de sortie : 13 octobre 2009


Neon Indian est le dernier nouveau-né de l’effervescence de Brooklyn. Empreint de cette explosion culturelle et résolument tourné vers cette vague des années 80 à grands coups de synthé et de beats bien trempés, c'est l'un de ces groupes qui fleurent bon la nonchalance, l’acide mais aussi les effluves d’essence, de bières et de tabac froid propre à la cave dans laquelle ils semblent composer.

Initialement Neon Indian est un projet de garage sans prétention, l’œuvre de Alan Palomo, compositeur lo-fi de talent ayant déjà fait ses preuves notamment dans un projet solo sous l’acronyme de VEGA. Palomo avance dans une optique de spontanéité : pas plus de deux jours de travail sur un son. Le résultat dépasse largement les espérances, une électro bidouillée bricolée particulièrement planante tout en restant pêchue, efficace et accessible, singulièrement adaptée à tout les lendemains difficiles, entre deux bouchées de Frosties laités ou encore pour un périple direction l'inconnu.

Dés la première écoute on plonge tête la première dans cette bulle psychédélique aux couleurs saturées, AM, le premier morceau, semblable à un jingle de radio-réveil défraichi agrémenté d’une rafale rétro-futuriste sortie tout droit d’une Atari 2600, nous prend par la main et nous accompagne vers le tempo salement efficace de Deadbeat Summer. Celui-ci s’impose comme un tube estival capable de faire vibrer uniformément à la manière d’un balancier tout un régiment de jeunes gens à mèche luisante mais aussi, insoupçonné, la ménagère de 50 ans retrouvant ses racines quelques peu underground.
Après quelques exhalaisons euphoriques, on renoue avec l’enchantement analogique du synthétiseur sur 6669 (I don’t know if you know), morceau apaisant sorti tout droit d’un inconscient riche sous substance enthéogène qui concorde très bien avec un Should have taken acid with you au beat démesuré et frénétiquement addictif. On sort de cette expérience avec une énergie débordante mais apaisée et surtout, une furieuse envie de réitérer.



Écoute intégrale

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